Il est regrettable que la chute excessive de la consommation de pain en France (500 g par personne et par jour en 1910, 235 g en 1965, environ 130 g aujourd’hui) se soit accompagnée d’un accroissement – excessif lui aussi – de la consommation de la viande et des produits de viandes, des corps gras et des produits sucrés. La plupart des nutritionnistes jugent donc que le pain mérite amplement de faire l’objet d’une véritable "réhabilitation nutritionnelle".
Mis à part le cas de certains malades, il y a tout avantage à ce que le pain trouve ou retrouve une bonne place dans les trois repas principaux de la journée : le petit déjeuner (trop souvent escamoté), le repas du midi et celui du soir. La diversité des pains proposés aujourd’hui au choix des consommateurs devrait y aider.